Comme chaque année, la commune rembourse aux familles 1/3 de la dépense de transports scolaires. Une attestation de paiement doit être fournie à la mairie. Cette attestation est à demander par mail à : t035080@dgfip.finances.gouv.fr
30 bibliothèques du réseau des bibliothèques de LCBC et la médiathèque de Loudéac participent au Prix des Lecteurs adultes. Les 6 titres sélectionnés sont, comme l’année dernière, des premiers romans, des premiers documentaires ou une première bande dessinée. La sélection a été établie par un comité composé d’agents et de bénévoles des bibliothèques. Les lecteurs sont invités à voter pour leur livre préféré. Il suffit d’avoir lu au minimum deux livres de la sélection, le bulletin de participation sera à remettre au plus tard le 5 septembre à la bibliothèque. La clôture du Prix aura lieu le vendredi 25 septembre à 18h30 à Merdrignac en présence de Joseph Ponthus, l’auteur du roman « A la ligne ».
Quatre maires en 100 ans. Peut-être un record national. Un souci de continuité sans doute mais surtout de servir l’intérêt général qui a incité la population à faire confiance aux sortants puisque trois maires sur quatre sont ou vont sortir de leur propre chef. Émile Jégard décèdera en cours de mandat.
Le 13 décembre 1919, Jean Sohier, cultivateur à Les Haies est élu maire à la suite de Joseph Le Tilly. Il y restera jusqu’au 8 mai 1953 soit presque 33 ans et demi. Émile Jégard, adjoint, cultivateur à Le Clézieux lui succède jusqu’à son décès le 29 septembre 1961. Son fils Eugène est élu pour le remplacer au conseil municipal et dans la foulée, il est élu maire le 28 novembre 1961. Il cessera ses fonctions le 16 juin 1995 après 33 ans et demi de mandat (54 jours de plus que Jean Sohier). Il est alors remplacé par Joseph Collet, agriculteur au Moulin de la Touche, qui, comme Eugène Jégard, n’était pas conseiller municipal avant de devenir maire. Celui-ci a décidé de cesser ses fonctions après les élections du 15 mars. Dernière originalité : les trois derniers maires sont nés ou ont vécu dans le village du Clézieux.
Jean Sohier né le 14 janvier 1874. Il devient maire juste à la fin de la guerre 14-18 à 45 ans. De gros investissements avaient été faits en 1911 avec la construction de l’école publique pour les garçons et les filles et par la transformation de l’ancienne école (actuelle épicerie du Narval et le logement qui est à la suite) en mairie et bureau de Postes en 1912. Il faudra attendre 1920 pour de nouveaux investissements à commencer par le monument aux morts en 1922. Le bureau téléphonique suivra en 1923, le pont bascule en 1926 (devant la mairie actuelle), l’électrification du bourg et des bâtiments communaux en 1926-28-30 grâce à un emprunt auprès des habitants. Le chemin du bourg au Paradis est refait, réparé, aligné en 1928. La demande avait été faite en 1882 et une association créée en 1913. Il aura fallu attendre 46 ans ! De 1930 à 1950, ce sont vingt années difficiles : crise des années 30, guerre, construction de baraquements pour accueillir les réfugiés sur ordre de la Préfecture (ils serviront ensuite aux allemands puis à héberger les tirailleurs sénégalais prisonniers des français), réparation des dommages et redémarrage des activités. A partir de 1948-1950, un changement important va se produire : en effet, les communes vont devenir force de proposition alors que jusque-là, c’était le Préfet ou le sous-Préfet qui indiquait les travaux à prévoir, qui gérait les ordres du jour, qui incitait, relançait…mais, sans argent, les projets mouraient avant d’être nés et l’on sentait très souvent dans les délibérations toute cette frustration face à l’impossibilité de résoudre les problèmes faute d’argent. Cependant, en 1952, il inaugurera l’école de Foeil Marreuc et recevra le même jour la Légion d’Honneur (voir photo). Jean Sohier décède le 12 décembre 1954 à 80 ans. Il participait encore au banquet des classes 4 peu de temps auparavant comme le montre la photo ci-dessous. Banquet qui se tenait souvent dans les locaux de l’école publique.
Lorsqu’Émile
Jégard prend la tête de la commune, c’est le début du développement
agricole. A partir de 1950, les chemins inutilisés sont achetés par les
agriculteurs riverains car la plupart d’entre eux ne sont plus assez larges
pour les nouvelles charrettes à pneus (plateaux). Les routes seront élargies et
rectifiées les unes après les autres, signe évident de l’accroissement des
échanges et donc de l’activité agricole. Mais le conseil refusera de payer le
fil de fer barbelé pour refaire les clôtures à la place des talus abattus.
De
1952 à 1955, l’électricité est installée dans toute la commune. C’est une
« révolution » car avec elle et le tracteur, c’est le progrès, les
techniques, les nouvelles qui se propagent (lumière, TSF (radio), moulin à
grain, clôtures électriques, installations d’eau privées par village…). Des
cabines téléphoniques sont installées au Bois d’Uzel et à la Belle Étoile en
1953, des postes d’abonnement public le seront en 1965. Leur suppression
interviendra en 1985 suite à la généralisation du téléphone.
Dans
ces années 50-60, sur la demande des habitants, les lavoirs du bourg et des
villages sont réaménagés, les lessives sont plus fréquentes. Ce sont l’hygiène,
la propreté et l’évolution vestimentaire qui les suscitent. Toutes ces
évolutions amènent les jeunes en grand nombre à entreprendre des études
secondaires et supérieures. Des sursis d’incorporation à l’armée pour
poursuites d’études sont examinés en Conseil à partir de 1953.
Entre 1957 et 1960, les projets fusent. Il est décidé de remembrer les terres agricoles, de construire un complexe Mairie-Postes-salle des Fêtes, de réaliser l’adduction d’eau avec La Motte, de créer le Concours Foire de la Vallée de l’Oust…Les ressources des communes s’accroissent. Le progrès agricole s’intensifie sous la poussée du C.E.T.A. (Centre d’Études Techniques Agricoles), du G.V.A. (Groupement de Vulgarisation Agricole)…C’est au début des années 60 que les industries d’aliments et de transformation laitières et viandes vont se mettre en place dans la région loudéacienne. C’est le début des « 30 » glorieuses qui vont amener la prospérité de la population et des communes. Émile Jégard ne pourra pas aller au bout de ses ambitions. Il décède brutalement le 29 septembre 1961 à seulement 61 ans (il était né le 17 juin 1900).
Le
décès d’Émile Jégard, maire entraine automatiquement une élection pour
compléter le conseil. C’est son fils Eugène, agriculteur à Kergohy qui
est élu conseiller puis maire. Il est novice dans la fonction mais bien aidé
par les adjoints, il va concrétiser les projets initiés par son père. Le 17
octobre 1965, il va d’abord inaugurer la mairie, le bureau de Postes, la salle
des fêtes ainsi que l’adduction d’eau avec La Motte. En octobre 1964, Madame
Victorine Guédard, restauratrice, qui assure la pension le midi à de nombreux
enfants de l’école fait savoir qu’elle va cesser son activité. Il est décidé de
créer une cantine scolaire qui fonctionnera dans les locaux de la nouvelle
salle des fêtes à partir de 1965. En 1980, elle sera transférée dans un
bâtiment annexe où il sera servi 75 repas chaque midi.
En
1961, les fermes-pilotes d’EDF vont déclencher des transformations de maisons
d’habitations (sanitaires, chambres, cuisine cimentée au moins, ouvertures plus
grandes…). Autour des années 70, les constructions neuves vont prendre le
relais tant dans les campagnes que dans les lotissements. La demande de
terrains constructibles des ouvriers nouvellement embauchés dans les
entreprises locales (Duquesne-Purina, Olida, CACB, entreprises du bâtiment…) va
amener le Conseil à entreprendre la première tranche du lotissement de
Beauséjour en 1967 puis la seconde quelques années plus tard. Les lotissements
privés fleurissent : le Versant, la Butte Boisée en 1976 puis Kermelin.
Mais la récession économique à partir de 1983 va ralentir la construction. La
commune qui a acquis le lotissement de Kermelin à un promoteur nantais en 1984
ressent ce coup de frein économique par le ralentissement dans la vente des
lots.
Le
développement des lotissements amène aussi une population jeune qui se répercute
sur le fonctionnement des écoles : 1969, classe enfantine à l’école
publique ; 1977 : aide-maternelle ; 1981, classe mobile (4ème
classe). A l’école privée, l’évolution se matérialisera par une classe
supplémentaire en 1978 et l’embauche d’une aide maternelle en 1984.
Après
les programmes d’arasement des talus commencés 10 ans plus tôt. Le remembrement
réalisé en 1969 va certes améliorer les conditions de travail en agriculture mais
le classement et la nouvelle répartition des terres, l’abattage des talus, la
desserte des parcelles… va se révéler une tâche très compliquée pour le maire.
Le réseau routier va être largement remanié et va faire l’objet
d’investissements réguliers pendant plus de 15 ans. Le suivi permanent de
l’état des routes rendra moins douloureux les deux hivers difficiles de 1985 et
1986. De 1966 à 1976, le goudronnage des cours du bourg et des fermes est la
conséquence de meilleurs niveaux de vie dans tous les milieux et surtout en
agriculture.
A
la suite du remembrement, les délaissés de terrains communaux ont permis en les
rassemblant de créer des bandes boisées en campagne, l’étang avec sa digue en
1972, l’aménagement du terrain des sports puis l’installation des tribunes en
1974.
Vers les années 77-78, pour gérer l’espace communal et son aménagement suite à l’emballement de la construction, le Conseil met à l’étude un Plan d’Occupation des Sols (P.O.S.). Il sera terminé en 1980 puis révisé en 1985-86. Il définit des zones d’activités différenciées pour un développement ordonné, rigoureux, collectif et harmonieux. Ce fut l’un des premiers dans la région. L’accroissement de la population agglomérée, les questions d’environnement, de cadre de vie nécessitent des aménagements et une organisation des services collectifs de toutes sortes : 1970-76 : assainissement, 1972 : adhésion au syndicat de voirie communal, 1973 : adduction d’eau en campagne. 1973 et 1975, décharge d’ordures à Kerbéha et création du syndicat de traitement des ordures ménagères (1977) qui fera le ramassage auprès de la population éparse en 1980, installation du téléphone dans les lotissements (1977) ; traitement des eaux usées par lagunage (1983). D’utilitaires jusqu’en 1983, les investissements ont ensuite pris en compte les aspects sports-loisirs-embellissement avec l’aménagement du bourg et d’un plateau de basket en 1983, les jeux à l’étang en 1986, la salle des sports en 1989. La bibliothèque verra le jour en 1984. La mairie sera rénovée et agrandie en 1990. Le maire qui avait son bureau dans un coin de la salle de conseil municipal, va avoir une pièce indépendante tout comme la secrétaire. Eugène Jégard achèvera son mandat avec l’acquisition et l’aménagement de la salle polyvalente avec restaurant scolaire au rez-de-chaussée, salle de réunion et jeux de boules à l’étage pour le club des ainés ruraux qui s’est créé en 1976 et une garderie périscolaire. Cette même année 1994, la salle des fêtes sera réaménagée : la cuisine va s’installer à la place de celle du restaurant scolaire qui a déménagé. Enfin, la commune va rentrer dans la CIDÉRAL : ce sera le début de l’intercommunalité. Trévé sera l’une des premières communes à souhaiter cette union pour poursuivre le développement du territoire.
Joseph
Collet va commencer sa
mandature avec un conseil municipal largement renouvelé mais dans un contexte
assez morose au niveau des constructions de maisons individuelles. Une classe
est supprimée à l’école publique en 1997. Pour donner envie aux candidats à la
construction de s’installer à Trévé, il est décidé de baisser le prix des
terrains. Le résultat est immédiat. Dès 1998, nous achetons les terrains pour
la seconde tranche de lotissement à Kermelin. Les privés ne sont pas en
reste : ils rénovent de vieux bâtiments pour de la location et ça marche. Le
nombre de permis de construire s’envole, les maisons sortent de terre à un rythme
soutenu et le nombre de naissances progresse également. Nous sollicitons Côtes
d’Armor Habitat pour créer des logements sociaux (32 maisons en 20 ans) et la
CIDÉRAL pour rénover d’anciens bâtiments (4 dans la maison Le Roux et 9 à la
Ferronnerie). La commune n’est pas en reste avec les trois logements de la
Fontaine, les deux de la Maison Le Tilly et les 3 au-dessus de la crêperie. Le
nombre d’enfants dans les écoles progresse régulièrement : de 92 en 2000,
il passe à 153 en 2005 et 216 en 2010 pour se stabiliser aujourd’hui à 185-190.
Les années suivantes, les lotissements vont être viabilisés à un bon
rythme : Trévire, la Chanvière, le Verger, la Noë, les 3 Alouettes, le
Manoir, le Bois de Quénéha, le Hameau de Bonne Brousse, Beausoleil et en ce
moment la Résidence du Puits. Au total, 14 lotissements de diverses tailles en
25 ans dont un privé (les Courcettes). Le lagunage n’étant plus suffisant pour
épurer les eaux usées de toutes ces habitations, une station d’épuration est
construite en 2019.
L’état
déplorable de l’école publique et les perspectives de croissance des effectifs
vont amener le Conseil à envisager de la rénover et de l’agrandir. La
bibliothèque étant trop petite, l’arrivée du multimédia et des ordinateurs
exigeant un espace plus important, il est proposé d’en créer une nouvelle en
l’intégrant dans les futurs locaux de l’école de telle manière qu’elle puisse
être accessible à l’école privée et au public. L’ensemble sera inauguré en
2001.
Pour apporter un nouveau service aux familles
pendant les vacances, la municipalité soutient l’AFR qui souhaite créer un
centre de loisirs en 1997 avec Saint-Caradec. En 2007, la commune le reprendra
et le développera grâce à l’embauche de personnel compétent et la construction
de la Maison des Lutins en 2005. La convention sera élargie aux communes de
Saint-Thélo, Grâce-Uzel et Hémonstoir. Nous complèterons notre offre de
services avec la micro-crèche en 2017 pour les tout petits ainsi que la salle
Men Glaz pour les associations.
L’incendie
de la mairie en 2011 a eu le mérite de nous faire réfléchir à l’avenir de ce
bâtiment dont l’aménagement ne correspondait plus aux besoins malgré sa
rénovation en 1990. Le bureau de Postes a été supprimé en 2006 et les activités
transférées dans un commerce. En 2008, un Service d’Aide à domicile couvrant
Trévé, Saint-Caradec, Hémonstoir et Saint-Maudan s’installe dans les locaux
sous le nom de SIAP de l’Oust. En 2014, il intégrera le CCAS de Trévé jusqu’en
2018, date à laquelle la compétence sera exercée par le CIAS de LCBC (Loudéac
Communauté Bretagne Centre). Avec ce service, les personnes âgées et/ou
handicapées sont assurées d’avoir un service 7 jours sur 7 et plusieurs fois
par jour si nécessaire. La nouvelle mairie a été inaugurée en 2014 et les
bureaux du CCAS ont été repris par un cabinet infirmier.
Une
étude globale d’aménagement du bourg est entreprise en 1998 avec une architecte
paysager. Elle nous conduira à réaménager tout le tour de l’étang, à créer des
sentiers piétonniers puis un cimetière paysager et des bassins tampons intégrés
dans le site tout comme l’aire de jeux du presbytère, à aménager le secteur de
la Fontaine, un écopoint à la Croix Rieux…L’acquisition du bois de Brocheboeuf a
permis d’abord à la troupe de théâtre de s’offrir un joli cadre pour ses
représentations l’été et aux promeneurs un lieu de balades toute l’année.
Les
Services techniques intègrent de nouveaux locaux à Quénéha en 2011. Création de
nouveaux vestiaires au terrain de foot en 2008 et une salle de réunion en 2013.
L’aménagement
du bourg va passer par l’acquisition de 26 bâtiments(ruines, maisons, hôtel
restaurant, garages, coopérative…) dont 12 ont été démolis, 8 restaurations, 4
reconstructions, 2 sont restés dans l’état, une maison a été revendue après
avoir supprimé un droit de passage et une autre après avoir écorné l’angle de
la maison qui gênait la circulation et pour aménager un trottoir rue Émile
Jégard. Tout ceci pour densifier le centre bourg et supprimer des verrues. Les
personnes extérieures qui passent dans le bourg nous félicitent pour sa
propreté, son fleurissement et son attractivité.
La
commune fait partie d’une intercommunalité avec ses compétences grandissantes (assainissement
collectif en 2020) qui complètent notre offre de services à la population.
La
commune tiendra t’elle encore 100 ans ? Des regroupements se font autour
de nous mais avec ses 1650 habitants, Trévé s’affirme comme un pôle
suffisamment important pour se maintenir.
Les noms des lotissements et des bâtiments sont présentés dans les tableaux ci-dessous.
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